Locaux de la compagnie STMIcroelectronics,à Montrouge (Hauts-de-Seine),en juillet 2022. SARAH MEYSSONNIER/REUTERS Le torchon brûle entre Paris et Rome au sujet de STMicroelectronics,l’un des deux champions des semi-conducteurs implantés dans l’Hexagone. En cause,le refus du conseil de surveillance de ST de désigner en son sein l’un des deux candidats proposés par Rome. En l’occurrence Marcello Sala,directeur général du département économique du ministère italien des finances,proche de la première ministre Giorgia Meloni. Une décision qualifiée par le ministre italien des finances Giancarlo Giorgetti d’« incompréhensible,très grave et inacceptable ».
Une prise de parole forte puisque l’Italie est avec la France (via Bpifrance),le principal actionnaire de l’entreprise. Les deux pays détiennent conjointement 27,5 % du capital. « Le ministère des finances évalue ses options » à la suite du rejet de cette candidature,a encore précisé M. Giorgetti mercredi.
Selon le quotidien La Repubblica,le refus de cette candidature serait lié au fait que M. Sala aurait « exprimé publiquement et en privé sa déception envers la stratégie et la personne de Jean-Marc Chéry »,le PDG. Des critiques qui interviennent alors que le groupe a enregistré,au cours de son exercice 2024,une chute de 63 % de son bénéfice net,à 1,56 milliard de dollars,et une baisse de 23,3 % de son chiffre d’affaires,à un peu plus de 13 milliards de dollars.
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