Des clients regardent des iPhone 16 dans un Apple Store,à Shanghai (Chine),le 11 avril 2025. HECTOR RETAMAL / AFP « Conçu en Californie,assemblé en Chine » : le slogan imprimé sur les iPhone résume à lui seul le modèle économique qui a fait la fortune d’Apple depuis deux décennies. Mais les droits de douane prétendument réciproques que veut infliger Donald Trump tuent ce modèle,au point que le locataire de la Maison Blanche a fait machine arrière,vendredi 11 avril au soir.
Ce secours est indispensable : Apple est certes la première capitalisation du monde,d’une valeur de 3 000 milliards de dollars (2 640 milliards d’euros). Mais elle semble s’être endormie,distanciée dans la course à l’intelligence artificielle,et à la peine pour sortir des produits révolutionnaires. Indice qui ne trompe pas,l’investisseur Warren Buffett (Berkshire Hathaway) a vendu,l’an dernier,les deux tiers de sa participation dans l’entreprise dirigée par Tim Cook.
La nouvelle de l’exemption a été diffusée discrètement par le service des douanes,qui a précisé,dans un communiqué,que les taxes décidées par Donald Trump ne s’appliquaient pas à une série de produits désignés par leur nom de code. En réalité,derrière ces chiffres abscons,se cachent,notamment,les smartphones d’Apple,les ordinateurs Dell ou encore,les produits de Hewlett-Packard,ainsi que de nombreuses puces,qui ne sont généralement pas fabriqués aux Etats-Unis.
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