Usine GSK,à Wavre (Belgique),le 8 février 2021. KENZO TRIBOUILLARD / AFP Même si les produits pharmaceutiques sont,pour l’instant,exemptés des droits de douane décrétés par Donald Trump,c’est un acteur de ce secteur qui aura,en Belgique,été le premier à céder aux injonctions du président américain concernant la remise en question des programmes de diversité,d’équité et d’inclusion (DEI) imposés par son prédécesseur,Joe Biden.
GlaxoSmithKline (GSK),une entreprise qui emploie 9 000 personnes sur ses trois sites en Wallonie et 68 600 dans le monde,entend adapter pour l’ensemble de son groupe sa communication en y maintenant le terme « inclusion »,mais en gommant « diversité » et « égalité ». Afin,peut-être,de pouvoir continuer à commercer sans difficulté avec les Etats-Unis. Le nouveau décret américain s’applique à tous les fournisseurs de l’Etat et du gouvernement,et entend combattre un « immense gâchis public et une discrimination honteuse »,selon les mots de l’administration Trump.
Dans une lettre au personnel,Emma Walmsley,la directrice générale du groupe britannique,a évoqué,dès le 25 février,« quelques changements » à la suite de l’installation du nouveau pouvoir aux Etats-Unis,« [leur] plus grand marché et [leur] plus grand client ». L’entreprise sera donc « obligée » de ne plus se fixer d’objectifs pour la diversité et de changer « certains termes »,notait la dirigeante.
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