Le roi Philippe de Belgique inaugure le Salon de l’automobile de Bruxelles,le 10 janvier 2025. JONAS ROOSENS / AFP Le Salon de l’automobile de Bruxelles est une manifestation un peu à part. Cet événement est mis à profit par beaucoup de visiteurs pour acheter une voiture neuve en bénéficiant de remises octroyées pour l’occasion. En Belgique,le mois de janvier cumule jusqu’à 30 % des commandes de l’année,dont une bonne partie est enregistrée lors du salon. Cette tradition colle parfaitement à la période,et c’est par une salve d’offres promotionnelles que s’est ouverte l’édition 2025,qui se tient du 11 au 19 janvier.
Ces ristournes ne visent pas tant à stimuler des immatriculations en berne qu’à remodeler la composition des ventes,afin d’atteindre les seuils requis par les normes européennes de 2025. Un objectif qui impose aux constructeurs de porter à 20-25 % la part des modèles tout électriques dans leurs ventes,sous peine de fortes pénalités financières. Le temps presse : en 2024,la proportion ne dépassait pas 13 %.
Pour faire décoller les immatriculations de « wattures »,le marché peut compter sur l’arrivée de nouveaux modèles relativement bon marché. Ceux-ci vont pouvoir atténuer le mouvement de gentrification de l’automobile – aujourd’hui,une voiture neuve,quelle que soit sa motorisation,se négocie en moyenne autour de 40 000 euros – qui entrave la massification de la voiture électrique. A court terme,la recette la plus efficace reste cependant la baisse des prix.
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