Les tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Three Mile Island,appartenant à Constellation Energy,à Middletown,Pennsylvanie,aux Etats-Unis,le 16 octobre 2024. SHANNON STAPLETON / REUTERS Aux Etats-Unis,c’est la ruée vers les électrons. Vendredi 10 janvier,deux des plus gros producteurs d’électricité américains ont annoncé avoir conclu un « accord définitif » pour se regrouper et tirer davantage profit de la hausse attendue de la demande. Constellation Energy,géant américain parmi les opérateurs de réacteurs nucléaires,s’apprête à acquérir son compatriote Calpine,acteur majeur dans le domaine des centrales électriques tournant au gaz. La transaction,dont la finalisation est attendue d’ici à la fin de l’année,doit s’élever à près de 27 milliards de dollars (environ 26 milliards d’euros).
Les deux électriciens américains (Constellation emploie quelque 14 000 salariés,Calpine 2 500) cumulent une puissance installée d’environ 60 gigawatts. Domicilié à Baltimore,dans le Maryland,Constellation dispose de 21 réacteurs nucléaires,répartis sur 12 centrales allant du Midwest au Nord-Est. Un parc sans équivalent aux Etats-Unis,soit un peu moins d’un quart des réacteurs dans le pays.
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