Au Bangladesh, ces marques françaises épinglées pour ne pas protéger les droits des salariés

Dans une usine de vêtements à Savar,dans la banlieue de Dhaka,au Bangladesh,le 13 avril 2023. MUNIR UZ ZAMAN/AFP Une fois encore,les marques occidentales se font épingler au Bangladesh,où elles font fabriquer leurs collections d’habillement à bas prix. Les fournisseurs de 45 enseignes,à l’instar de Zara,H&M ou encore les françaises Kiabi,Decathlon et Carrefour,sont pointés du doigt pour avoir porté plainte contre leurs salariés après les manifestations de 2023.

Plus d’un an après la violente répression des grèves pour une hausse du salaire minimum des travailleurs du secteur textile,en novembre 2023,quelque 40 000 salariés sont toujours menacés d’être poursuivis au pénal,selon Clean Clothes Campaign (CCC),une fédération d’organisations non gouvernementales (ONG) qui militent pour le respect des droits humains.

A l’époque,sans avoir obtenu gain de cause,les ouvriers avaient été contraints de reprendre le chemin des usines. Le salaire minimum avait été augmenté de 56 %,le portant à 12 500 takas,soit environ 100 euros,contre les 23 000 takas revendiqués,soit quelque 180 euros. Quatre ouvriers sont morts,dont trois abattus par les forces de l’ordre,et plus d’une centaine de personnes avaient été arrêtées.

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