A Bordeaux, un lieu de vie pour prendre soin des forçats de la livraison : « Quand on tombe, le réflexe, c’est de voir si la commande n’a rien »

Dans la Maison des livreurs,à Bordeaux,le 6 décembre 2024. LAHCÈNE ABIB La modeste bâtisse,située à dix minutes à pied de la gare Saint-Jean,ne paie pas de mine. On peut lire sur la porte : « Besoin de voir un médecin ? Un travailleur social ? » C’est une affiche de Médecins du monde,traduite en anglais et en arabe comme la majorité des messages inscrits sur les murs de la Maison des livreurs. Ce local de 70 mètres carrés accueille chaque après-midi presque autant de visiteurs,venus se renseigner sur leurs droits,consulter un médecin dans le bureau qui fait office de cabinet de consultation,changer la batterie de leur vélo dans l’atelier,ou profiter du canapé ou du baby-foot avec un café pour recharger leurs propres batteries.

Depuis son ouverture en février 2023,la Maison des livreurs a accueilli plus de 350 coursiers sur les quelques milliers qui travaillent dans la métropole girondine. « Ce sont des amis qui m’ont parlé de cet endroit,raconte Ibrahim (les personnes citées par leur seul prénom ont souhaité conserver leur anonymat),27 ans,arrivé de Guinée en 2021. Quand je suis venu,j’ai vu tous ces gens qui aidaient,qu’on pouvait se détendre,entretenir son vélo. »

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