La filière du jouet réclame davantage d’encadrement des plateformes chinoises de commerce en ligne

Au rayon jouets d’un supermarché,à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis),en novembre 2020. BERTRAND GUAY/AFP Un « smartphone éducatif » pour bébé,« amusant et instructif » à 2,40 euros sur Temu,un appareil photo numérique haute définition pour enfant à 6,75 euros sur Shein… Des milliers de jouets à prix dérisoire inondent les plateformes de marché chinoises,qui mettent en relation des consommateurs en quête de bonnes affaires et des vendeurs basés en Asie.

Un tiers des Français ont acheté au moins un jouet sur Temu,AliExpress ou Shein au cours des six derniers mois,selon les chiffres de l’institut Circana,publiés en septembre. Au troisième trimestre,Temu (plus de 2,9 millions de visiteurs uniques par jour) était le quatrième site le plus fréquenté en France,et Shein,le dixième,d’après la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance.

Une « concurrence déloyale »,dénoncent les distributeurs de jouets,qui mettent en avant l’exemption de droits de douane dont ces vendeurs étrangers bénéficient pour les colis dont le prix est inférieur à 150 euros. Mais la filière s’inquiète surtout du risque pour la réputation du secteur que représentent ces millions d’articles,loin d’être aussi encadrés que ceux qu’elle commercialise.

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