Procès des viols de Mazan : le défilé des derniers mots de 50 accusés

Gisèle Pelicot,à Avignon,le 16 décembre 2024. CLEMENT MAHOUDEAU/AFP Un dernier mot,les derniers mots,50 derniers mots. Après trois mois et demi de débats,au 64e jour d’audience,les accusés du procès des viols de Mazan avaient la parole une ultime fois,lundi 16 décembre. Tour à tour,ces 50 hommes – un 51e est en fuite – ont eu le micro pour répondre à la question du président de la cour criminelle du Vaucluse,Roger Arata : « Avez-vous quelque chose à ajouter pour votre défense ? »

L’exercice,dans un procès classique,excède rarement une minute,et il est oublié dans la seconde. Dans ce procès à 51 accusés,il a duré une heure,et suscité un léger vertige,celui de réentendre tous ces noms,de revoir tous ces visages,de réécouter toutes ces voix,avec lesquels on a vécu depuis septembre.

Premier à s’exprimer,Dominique Pelicot a tenu à « saluer le courage » de son ex-femme,à demander « pardon » à sa famille,à partager ses « regrets »,sa « honte intérieure »,son « intention de [se] faire oublier ». A accuser une dernière fois,aussi : « On a dit que j’étais un menteur,un manipulateur. Ils l’ont tous été vis-à-vis de leur propre famille pour venir chez moi en cachette. »

Il vous reste 70.06% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Avertissement: Cet article est reproduit à partir d'autres médias. Le but de la réimpression est de transmettre plus d'informations. Cela ne signifie pas que ce site Web est d'accord avec ses opinions et est responsable de son authenticité, et ne porte aucune responsabilité légale. Toutes les ressources de ce site sont collectées sur Internet. Le partage est uniquement destiné à l'apprentissage et à la référence de tous. En cas de violation du droit d'auteur ou de la propriété intellectuelle, merci de nous laisser un message.
© droits d'auteur 2009-2020 Informations financières à chaud      Contactez nous   SiteMap