Anne Hidalgo,dans son bureau,à l’Hôtel de ville de Paris,le 25 novembre 2024. ADRIENNE SURPRENANT/MYOP POUR « LE MONDE » Elle est sans aucun doute la maire la plus connue hors de nos frontières. Anne Hidalgo devant les portes de Notre-Dame de Paris avec Emmanuel Macron pour sa réouverture officielle,le 7 décembre ; Anne Hidalgo se baignant dans la Seine avant les Jeux olympiques (JO) de Paris 2024,puis remettant le drapeau olympique à la maire de Los Angeles… Au-delà de ces images qui ont fait le tour du monde,la maire (Parti socialiste) de Paris jouit d’une bonne réputation à l’international,dont on ne se rend pas forcément compte en France,d’autant qu’elle est à l’exact opposé de sa popularité nationale,qui reste inexorablement en berne.
Dernière distinction en date,celle du Financial Times,qui l’a classée,le 6 décembre,dans les 25 femmes « les plus influentes de 2024 »,aux côtés,notamment,de la chanteuse Taylor Swift et de la gymnaste multimédaillée Simone Biles. Pour avoir « marqué la ville de son empreinte en adoptant des politiques progressistes » et « donné l’exemple de la manière dont les municipalités peuvent réduire les émissions de carbone »,Anne Hidalgo se retrouve non pas dans la catégorie « leaders »,comme la présidente de la Commission européenne,Ursula von der Leyen,mais carrément parmi les « heroes »,avec Ioulia Navalnaïa,la veuve de l’opposant russe mort en détention,et Gisèle Pelicot,plaignante au procès des viols de Mazan.
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