Le siège d’Aros à Bezons (Val-d’Oise),le 26 avril 2024. LUDOVIC MARIN / AFP La restructuration financière d’Atos touche à sa fin. Le groupe d’informatique a annoncé,lundi 2 décembre,la conclusion de son augmentation de capital,dernier volet de la procédure de sauvegarde ouverte le 24 juillet.
Interrogé par Le Monde,Atos ne fait pas de commentaire sur le montant des dépenses liées à la restructuration financière,mais rappelle que « ces pratiques sont en ligne avec les standards du marché ». « Le montant n’est pas choquant et ressort dans la moyenne au regard des 2,8 milliards d’euros de dette supprimée ou convertie en actions et de l’apport d’argent frais de 1,6 milliard,le plus important jamais réalisé en France dans ce type d’opération »,défend un des nombreux avocats impliqués dans le dossier Atos.
« Standards américains »
La somme payée par le groupe d’informatique confirme l’inflation récente des frais de restructuration financière. Dans les cas de Casino et d’Orpea,les deux autres grandes opérations de ces deux dernières années,les dépenses se chiffraient aussi en centaines de millions d’euros (132 millions pour la première,118 millions pour la seconde),alors qu’en 2021 la restructuration financière de Vallourec n’avait coûté que 67 millions d’euros. Avec ses 24 milliards d’euros de dette en cours de renégociation,Altice France pourrait exploser les records.Il vous reste 24.74% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.