Une structure métallique de coque de navire à la Haute Ecole de formation soudage (Hefaïs) à Cherbourg (Manche),le 29 octobre 2024. . ANTONIN LAINÉ/DIVERGENCE POUR « LE MONDE » En 2023,quelque 7 000 postes de soudeur étaient à pourvoir dans l’Hexagone,selon les chiffres de France Travail. Le métier est difficile mais recherché. Un soudeur gagne en moyenne entre 1 600 et 2 000 euros brut par mois. Salaire qui augmente avec l’ancienneté et les primes de risque et varie selon les secteurs.Rien que pour le Cotentin,l’industrie nucléaire et navale va devoir faire appel à 2 500 soudeurs dans les dix prochaines années,d’après des prévisions du Groupement des industriels français de l’énergie nucléaire. Les carnets de commandes sont pleins,témoins du dynamisme industriel de ce territoire.
« Les conditions du réel »
L’école cible deux types de publics : les demandeurs d’emploi et les travailleurs en reconversion,et les soudeurs déjà salariés qui viennent se perfectionner. En cette fin octobre,elle reçoit une promotion de neuf élèves,six hommes et trois femmes,âgés de 21 à 39 ans. De septembre à décembre,ils vont suivre une formation qualifiante avant de rejoindre Orano Temis,une filiale d’Orano spécialisée dans la fabrication de matériels nucléaires ou de défense. Ils intégreront en janvier 2025 la chaîne de fabrication de paniers densifiés destinés à accueillir les déchets nucléaires stockés à La Hague.Il vous reste 47.12% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.