Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont le premier réflexe pour qui veut investir dans des actifs immobiliers diversifiés (biens résidentiels,bureaux,commerces,entrepôts,etc.) dans le cadre avantageux de l’assurance-vie (fiscalité,liquidité garantie par l’assureur,etc.). Trois autres véhicules collectifs,relevant de logiques financières spécifiques,permettent toutefois aux épargnants de générer des revenus réguliers.
Les sociétés civiles immobilières (SCI)
Plébiscitées depuis quelques années dans l’assurance-vie,les sociétés civiles immobilières sont,comme les SCPI,assises sur un parc immobilier locatif multiforme. Moins chargées en frais de souscription que leurs grandes sœurs,elles disposent également de plus de latitude et de flexibilité en matière de gestion.« Les SCPI détiennent des immeubles achetés en direct et disposent de peu de marge de manœuvre pour effectuer des travaux de transformation. Ce n’est pas le cas des SCI : elles bénéficient de davantage de liquidités et peuvent recycler les immeubles en transformant,par exemple,comme nous le faisons,des bureaux devenus obsolètes en logements et autres programmes résidentiels »,explique Mathilde Krieger,présidente du directoire de Novaxia Investissement.
Les foncières cotées
Les sociétés d’investissement en immobilier cotées (SIIC),comme Covivio,Gecina,Klépierre,Unibail-Rodamco, etc. sont « avant tout des valeurs mobilières exposées aux facteurs conjoncturels qui conditionnent à la fois la Bourse et l’immobilier et il n’est pas rare qu’elles perdent sur les deux fronts »,souligne Mme Krieger.Il vous reste 18.97% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.