Les factures énergétiques pesant toujours lourd dans les dépenses des ménages,elles animent le débat politique avant les législatives du 30 juin et du 7 juillet. Avec ou sans chiffrage.
A l’extrême droite,le Rassemblement national (RN) veut surtout « réduire la TVA sur le gaz,le fioul et les carburants »,c’est-à-dire baisser le taux de 20 % à 5,5 % pour la consommation de ces produits. Problème : les carburants ne peuvent bénéficier d’un taux réduit,selon les règles de l’Union européenne.
Promesse de campagne
Reste que Jordan Bardella,le président du RN,assure vouloir cette mesure dès l’été,en cas de victoire aux législatives. Dans un entretien publié le 17 juin par Le Parisien,il envisage un projet de loi de finances rectificative. A condition que le chef de l’Etat,Emmanuel Macron,accepte de convoquer une session parlementaire extraordinaire…Chez les candidats du parti Les Républicains refusant l’alliance de la droite avec l’extrême droite,la réduction des prix de l’électricité est aussi en bonne place dans les discussions. Selon une trame de projet,révélée le 14 juin par Le Figaro,cela passe là encore par la fiscalité.
Le camp présidentiel,Ensemble,a fini par y aller de sa promesse de campagne. Samedi 15 juin,au « 20 heures » de France 2,le premier ministre,Gabriel Attal,candidat aux législatives dans les Hauts-de-Seine,a annoncé une baisse des factures d’électricité de 15 % « dès l’hiver prochain ». En réalité,un tel recul est déjà attendu de façon mécanique,sans la moindre intervention. Le tarif réglementé de vente de l’électricité se calcule sur la base des deux années écoulées.
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